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Si vous vous intéressez aux différentes expositions qui nous sont proposées un peu partout en France, vous avez sans doute remarqué la multiplication du concept d’immersion. On ne nous parle plus d’expositions sur les œuvres d’untel ou d’untel, mais d’immersion en réalité virtuelle dans son œuvre. Il en est de même pour les reconstitutions historiques.

Parfois, il s’agit de projections sur grands écrans, bien construites et très impressionnantes, mais dans certains cas, cette notion d’immersion va plus loin. C’est ainsi que vous pouvez par exemple découvrir en 3D les animaux disparus au muséum d’histoire naturelle, ou revivre de l’intérieur quelques grands chapitres de l’histoire de France à la cité de l’histoire. Et si vous êtes en province, sachez qu’à Lyon, en ce moment et jusqu’à la fin de l’année, une autre exposition immersive en réalité virtuelle vous permettra de découvrir la pyramide de Khéops et la vie en Egypte il y a 4 500 ans.

Tous ces événements ont un point commun. Ils exploitent les dernières avancées en matière de réalité virtuelle ou de réalité augmentée. Autrement dit, équipés de casques spéciaux, vous avez l’impression d’être plongé au cœur de l’événement. Vous ne regardez pas une vidéo, vous êtes dans la vidéo, et vous interagissez avec elle.

Pour avoir déjà expérimenté ce type d’exposition, il faut reconnaître que c’est assez bluffant.

Je me suis donc posé des questions quant à l’usage de ces technologies ailleurs que dans le monde du spectacle.

Bien sûr, et il faut bien parler d’abord de cet usage, la réalité virtuelle et la réalité augmentée ont largement investi le domaine des jeux vidéos. Les casques de réalité virtuelle sont disponibles sur certaines consoles, et des jeux comme Pokemon Go utilisent la réalité augmentée depuis plus de 7 ans maintenant. Il ne s’agit donc pas de technologies nouvelles. Simplement, comme souvent en informatique, les progrès techniques et l’amélioration des performances donnent l’impression d’évoluer dans des environnements de plus en plus réalistes.

Profitons-en pour rappeler la différence entre réalité virtuelle et réalité augmentée : la réalité virtuelle consiste à recréer un environnement visuel entièrement nouveau et imaginaire. La réalité augmentée consiste à rajouter à une image réelle des informations ou un environnement complémentaire. Donc en réalité augmentée, on utilise la caméra du système informatique ou du téléphone, et on enrichit l’image projetée.

C’est d’ailleurs aussi grâce aux jeux vidéos que ces applications se multiplient aujourd’hui. En effet, grâce à l’existence de ce marché, il est devenu rentable pour les fabricants et les concepteurs de développer ces équipements. Résultat, là où un casque de réalité virtuelle pouvait couter plusieurs milliers d’euros il y a une dizaine d’années, on en trouve aujourd’hui pour quelques centaines d’euros.

Finalement, les progrès technologiques ont permis une baisse des prix, la baisse des prix a permis de développer de nouveaux marchés, ce qui permet aujourd’hui de nouveaux développements technologiques.

C’est ainsi que les usages de ces technologies sont de plus en plus importants, par exemple dans le domaine de la formation. Là encore, des applications existent depuis plusieurs années. Ainsi, on peut utiliser la réalité virtuelle pour soigner certaines phobies. Certes, je ne suis pas certain que présenter une araignée réaliste en trois dimensions avec certaines arachnophobes que je connais pourrait être efficace, mais je peux citer une expérience à laquelle j’ai participé il y a quelque temps.

Imaginez : vous portez un casque de réalité virtuelle qui vous donne l’impression d’être dans un ascenseur. L’ascenseur monte, il ne vous manque que la sensation physique de l’élévation, mais l’impression visuelle est là. Puis, les portes s’ouvrent, vous êtes au sommet d’un gratte-ciel de 50 étages ; en face de vous, vous voyez une planche large d’une quarantaine de centimètres, et au bout de la planche, un chaton tout mignon vous regarde avec ses grands yeux façon manga : vous devez avancer sur 6 à 8 mètres pour aller chercher le chat et le ramener dans l’ascenseur.

Et pour améliorer encore le ressenti, vous êtes véritablement sur une planche, évidemment simplement posée par terre. Je vous garantis que vous avez vraiment l’impression d’y être !

Il parait que c’est efficace pour lutter contre le vertige ; en tout cas, la grande majorité des personnes qui ont tenté l’exercice ce jour-là n’arrivaient pas à bouger d’un millimètre.

Mais on peut imaginer à court terme d’autres applications, par exemple dans le domaine des formations asynchrones, les Elearnings. Aujourd’hui, ces dispositifs permettent surtout d’acquérir des connaissances, et parfois certains savoir-faire. Pour des savoir-faire plus complexes, ils peuvent être moins efficaces, puisque la plupart du temps, les tutoriels présentés ne permettent pas de pratiquer réellement.

Mais avec la réalité virtuelle, les simulations peuvent être beaucoup plus réalistes, et l’apprentissage devient plus efficace. Il en est de même pour les formations permettant de développer son savoir-être, c’est-à-dire son comportement par rapport à l’autre. On peut en effet imaginer de simuler des mises en situations, par exemple pour des entretiens ou des échanges avec un tiers virtuel.

Il est un autre domaine pour lequel la réalité virtuelle ou augmentée pourra apporter quelque chose : les réunions à distance.

Depuis trois ans, les plateformes de vidéos conférences, Teams, Zoom ou Webex pour citer les principales, ont fait énormément de progrès. Elles permettent aujourd’hui de conduire des réunions ou des formations à distance de manière fluide, de partager des documents et d’échanger entre participants.

Enfin, plutôt d’échanger entre les participants et l’animateur. Par expérience, la plupart du temps, les échanges entre participants eux-mêmes sont plus limités. C’est que même si l’on peut voir son voisin de réunion ou de formation, on n’a pas le sentiment de participer à un événement commun.

C’est la raison pour laquelle les grandes plateformes du marché proposent un mode visuel, dit mode ensemble, ou mode réunion, dans lequel les vidéos des participants sont réparties autour d’une table ou dans un amphithéâtre, donnant ainsi l’impression à tous d’être un public assistant à la réunion ou à la formation.

En pratique, il faut bien dire que l’effet n’est pas très réussi. Mais imaginez que l’on y ajoute un système de réalité virtuelle ; cela pourrait donner véritablement l’impression aux participants d’être à côté les uns des autres.

Aujourd’hui, on n’en est pas encore là, mais ces systèmes évoluent très vite. C’est aussi un domaine dans lequel le besoin en développeur compétent se fait sentir. Et avec les avancées techniques, dans quelques années, la réalité virtuelle sera peut-être l’outil indispensable des télétravailleurs.

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