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Green Coding

Green label, éco-responsabilité, lutte contre la pollution, protection de tous les environnements, etc.. Aujourd’hui, ces mots résonnent à nos oreilles comme autant d’alertes nous invitant à adopter un comportement plus responsable dans tous les aspects de notre vie quotidienne.
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Le numérique est-il écologique ?

Mais qu’en est-il du numérique ? Les applications que nous utilisons sont-elles écologiques ? Et pour les applications que nous développons, devons-nous aussi adopter des comportements différents ? En août dernier, un article paru dans les Echos nous alertait sur la consommation en eau plus importante que prévue des datacenters de Microsoft installés aux Pays Bas.

Annoncée en pleine période de sécheresse, la consommation de 84 millions de litres d’eau en 2021 a paru incroyable. De nombreux internautes ont alors fait part de leurs réactions scandalisées sur les réseaux sociaux … en oubliant au passage que de cette manière, ils contribuaient eux aussi à ce gaspillage.

Car oui, stocker des données nécessite de l’énergie. De l’électricité pour alimenter les batteries de disques, de l’eau pour limiter la chaleur générée par cette consommation. Transférer des données nécessite de l’énergie aussi : Internet est évidemment un très gros consommateur. Ainsi, d’après l’organisation Carbon Literacy Project, l’envoi d’un simple email consommerai en moyenne 4g de CO2. Et bien sûr, l’archiver en consomme aussi. Je n’ai pas vérifié ces données, mais elles me semblent réalistes.

Les pistes pour du code responsable

Il est donc clair que d’une manière générale, le numérique consomme des ressources : électricité, donc énergie sous toutes ses formes, eau, etc. Bien sûr, dans un premier temps, on peut demander aux grands acteurs du numériques de faire acte de civisme. Ainsi, la chaleur généré par les Datacenters est une source d’énergie intéressante. Il est donc possible de se chauffer en utilisant cette énergie, et de nombreux projets existent et sont déjà en place autour de ce concept.

Mais puisque consommation de ressources il y a, il doit être possible d’imaginer aussi au moment du développement des applications d’économiser ces ressources. C’est ce que l’on appelle le green coding. Mais comment faire concrètement ? Il convient d’y réfléchir, mais voici quelques pistes simples :

  • Limiter les fonctionnalités qui ne servent jamais : elles occupent de la place, donc de la mémoire, donc de l’énergie et peuvent ralentir nos applications.

  • Ne stocker et n’archiver que ce qui est absolument nécessaire : quelques octets par jour, ce n’est pas grand-chose, mais si l’on parle d’une application grand public, cela se traduira peut-être par quelques milliers de méga sur plusieurs années. Ce sont donc des volumes très importants dans les Datacenters.

  • Créer des codes plus performants : là encore, quelques secondes ne changent pas grand-chose pour l’utilisateur, mais à force, pour les batteries, ces secondes deviennent des minutes, voire des heures. Là encore, c’est de l’énergie économisée.

  • Limiter les accès réseau au strict nécessaire, sans pour autant surcharger le stockage local. Il faut trouver un juste équilibre, et en pratique, ce n’est pas si facile.

  • Limiter les processus en arrière-plan, qui potentiellement consomment de l’énergie sur les machines sur lesquelles les applications sont implantées.


Comme moi, les plus anciens se feront peut-être la remarque qu’au début de notre carrière, nous avions des réflexes de ce type. Il fallait économiser la place mémoire, la place disque, et tenir compte des performances limitées des calculateurs.

Avec les incroyables progrès des systèmes informatiques, nous avons oublié ces bonnes pratiques. Inutile de perdre du temps à améliorer nos applications, les calculateurs le font pour nous, et les utilisateurs ne voient pas la différence.

Effectivement, tout cela peut paraître futile, et il est vrai qu’à l’échelle d’un programme, cela ne changera pas grand-chose. Au contraire de nombreux produits, il est difficile pour un utilisateur de faire la différence entre une application éco-responsable et une qui l’est moins.

Cependant, il me semble que l’éco-responsabilité est avant tout un problème d’état d’esprit. Et de ce point de vue, nous les acteurs du numérique, tous autant que nous sommes, nous avons aussi un rôle à jouer.

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